Dominée par la personnalité et les travaux de l’abbé Breuil, la première moitié du XXe siècle est la période des relevés et des inventaires qui révèlent l’extraordinaire richesse de ce nouveau domaine d’étude. En 1952, paraît la première synthèse : |
MAN, Bibliothèque, fonds Breuil. |
Archives de la MAE– USR 3225, fonds André Leroi-Gourhan |
Avec la fin des années 1950, vient le temps des essais d’explication globale de l’art pariétal. Des préhistoriens analysent l’association des figures et la composition des ensembles, éléments qui fondent les propositions qu’Annette Laming présente en 1957 dans sa thèse sur La signification de l’art pariétal paléolithique et qu’André Leroi-Gourhan développe systématiquement et popularise en 1965 dans sa Préhistoire de l’art occidental. Il va reprendre l’ensemble de ses recherches selon une perspective graphique et esthétique par ses cours au Collège de France (1969-1984). |
Pendant l’ensemble du XXe siècle, les travaux de l’abbé Breuil, puis d’André Leroi-Gourhan constituent deux jalons fondamentaux dans la connaissance des grottes ornées. |
UNE EXPOSITION PROPOSÉE PAR La Direction générale des patrimoines, Ministère de la Culture et de la Communication
CONCEPTION ET COORDINATION :
Noël Coye, Ministère de la Culture et de la Communication et TRACES-UMR 5608 Université Toulouse Jean-Jaurès
Frédéric Plassard, Grotte de Rouffignac et PACEA-UMR 5199 Université de Bordeaux
Philippe Soulier, CNRS, UMR 7041 – ArScAn-ethnologie préhistorique